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Photo prise lors d'une sortie en forêt de Fontainebleau.

Je testais une nouvelle lentille macro.

Il s'agit d'une tégénaire, mais pour être tout à fait franc, je ne suis pas tout à fait certain de l'espèce.
Afin de la déterminer, je me suis basée sur la taille de la bête (environ 18 mm), mais pour en avoir le coeur net, il aurait fallu disséquer l'animal afin d'examiner ses organes sexuels (genitalia).
Il pourrait peut être s'agir de l'espèce atrica.

La tégénaire est aussi connue que redoutée des maîtresses de maison :
Elle fréquente nos habitations, et y construit des toiles en forme d'étagère au coin des murs.
Elle se retrouve souvent dans nos éviers ou nos lavabos, en y tombant au cours de ses promenades (elle ne remonte pas des canalisations comme on l'entend souvent dire).

C'est l'une de nos plus grosse araignée : son corps atteint 18 mm, mais en comptant ses pattes, elle mesure alors facilement 6 cm.

Très velues, elles n'inspire pas vraiment confiance. Elle est pourtant très utile en dévorant mouches et autres insectes. De plus, elle est inoffensive.

Sa toile ressemble à un entonnoir très évasé, et elle se cache dans la partie la plus étroite en tunnel.
Contrairement aux espèces tissant des toiles verticales, la soie n'est pas collante : elle doit donc se précipiter sur les proies tombant dans le piège, faute de quoi elles s'échappent.

Une fois la toile chargée de poussière ou de débris divers, elle l'abandonne pour en construire une autre.

Les mâles sont reconnaissables à l'excroissance globuleuse qu'il porte sur chaque pédipalpe (sorte de fausse patte de chaque côté des mandibules).

Il s'agit donc ici d'une femelle.

Contrairement à ce qu'a cru ma femme, je n'ai pas jeté cette coccinelle innocente (Coccinella 7-punctata) sur la toile afin de prendre le cliché ;-).

Image traitée avec Neat Image pour le bruit de l'arrière plan, puis niveaux autos sous Photoshop.